Publié dans Economie

Délestage - Andekaleka redémarre progressivement

Publié le lundi, 31 janvier 2022

Atténué. Réduit de 8 à 5 heures dans la journée, le délestage persiste mais devient un peu plus supportable pour les usagers. « On a pu introduire une puissance de 7 MW dans le réseau interconnecté d'Antanarivo (RIA) depuis 11h du matin aujourd'hui. Après 24 heures de suivi, cette puissance sera doublée pour atteindre 14 MW supplémentaires pour le RIA. 

Le redémarrage se fait progressivement », explique Andry Ramaroson, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures qui est en train de suivre l'évolution des travaux de remise en état de la centrale d'Andekaleka. 

Il faut savoir que cette centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. Et dès qu'il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d'électricité d'Antananarivo, l'approvisionnement dans la Capitale et ses environs restera ainsi pénalisé jusqu'à ce que la centrale d'Andekaleka soit totalement rétablie. Pour rappel, un incendie s'est produit à Andekaleka. Ce sinistre a été causé par l'explosion de l'un des transformateurs de la centrale hydroélectrique. Le matériel en question avait une puissance de 30 MVA. Une capacité non négligeable pour l'approvisionnement en électricité sur tout le Réseau interconnecté d'Antananarivo. Pourtant, ce n'est pas la première fois que ce Réseau fait face à une coupure généralisée. Ce phénomène est devenu récurrent au cours de ces derniers mois.

Redoubler de patience

Les habitants d'Antananarivo devront alors redoubler de patience faces aux délestages tournants dans tous les quartiers de la capitale. Ces coupures pourraient encore perdurer pendant quelques semaines. Pour le moment, depuis que la centrale est hors d'usage après les multiples problèmes qu'elle a subis, on évalue à près de 50MW le gap de production d'électricité qui manque et que les usagers d'Antananarivo et ses environs doivent subir en délestage. En effet, la consommation sur le RIA est estimée à un peu plus de 250 MW. Jusqu'au moment où Andekaleka retrouve son plein potentiel d'environ 90 MW, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture de la RIA, à l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW. 

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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